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Sommet de la ligue arabe: 31ème édition 

Des avancées malgré les absences 

 

Le premier et deux novembre dernier se tenait à Alger la 31ème édition des sommets de la ligue arabe. Le but de cette réunion, vise à renforcer l’union des pays arabes et sauvegarder l'indépendance de chacun des membres. 

  Alger froissé par certaines absences :

En cette 31ème édition , les dirigeants algériens ont réussi à faire participer un certain nombre de chefs d'État et de monarques malgré l’absence de plusieurs d’entre eux. Le roi Mohamed XI avait quant à lui décidé d’annuler sa participation au sommet après avoir été un des premiers à confirmer sa venue;  une décision qui a valu un contexte de tension entre Rabat et Alger. C’est Nasser Bourita, ministre marocain des affaires étrangères , qui s’est chargé de représenter ce sommet. Les raisons de sa non venue étaient diverses, la principale étant un traitement peu diplomatique réservé à Nasser Bourita et à sa délégation. Mais sa majesté le roi mohamed VI était loin d'être le seul absent , puisque beaucoup d'autres dirigeants notamment ceux du Golfe ( Arabie saoudite , koweït , Emirats …)  ne se sont pas rendus non plus à ce sommet. 

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    Alger fier des avancées obtenues :

Malgré ces absences , Alger considère que cette 31ème édition a été un franc succès . Premièrement le président algerien Abdelmadjid Tebboune a mis au centre la question palestinienne à savoir un retour au plan de paix arabe de 2002. Ce plan vise au retrait d’Israel sur les territoires arabes occupés et le retour d’un état palestinien avec Jerusalem-Est comme capitale . 
L’autre enjeu de ce sommet était de discuter en profondeur pour une réforme sur la ligue arabe. Le but est de tenter de réunir de larges majorités, sans chercher à rallier à tout prix toutes les voix sans exception. Un diplomate algérien ajoute que ce sont les priorités de la Ligue qui doivent changer: « Les citoyens ne se sentent pas concernés par la Ligue arabe parce qu’ils estiment qu’ils n’y sont pas représentés. C’est l’un des enjeux majeurs qui interpellent les dirigeants arabes. »
 

F. LABARSOUQUE

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