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 Au vu de cette situation tout à fait désastreuse, les accords sur lesquels s’est clôturés cette COP 27 font sens, mais concrètement ,qu’est-ce qui a réellement été mis en œuvre pour freiner le réchauffement climatique ? Ce qui, il faut le rappeler, constitue l'engagement initial de ces COP : maintenir la température mondiale à 1,5°.Or,paradoxalement, la trajectoire que l’on suit actuellement est beaucoup plus susceptible de nous mener à une augmentation de la température moyenne à plus de 2,7°. Par ailleurs, il ne serait pas totalement désabusé de dire que certaines choses sont purement illogiques concernant ces COP:  d’abord avec la COP 24 où les sponsors étaient des entreprises dans les énergies fossiles, maintenant la COP 27 sponsorisée par Coca cola, et pour finir  la COP 28 qui aura lieu à Dubaï, grande puissance pétrolière, on peut dire que certaines décisions sont tout bonnement incompréhensibles . De plus, voir les représentants des nations, censés donner l’exemple, venir à l’événement en jets privés pour discuter du réchauffement climatique, de même que voir de la viande servit aux déjeuners et dîners des COP est proprement hallucinant. Pour à la fin en déduire que le nombre d’émissions mondiales de CO2 est en augmentation depuis la première COP en 1996 jusqu’à maintenant (chose que l’on a pu constater et sentir par nous-même, avec des températures insoutenables encore jamais atteintes jusque là, des incendies dévastateurs et une sécheresse aux conséquences désastreuses) .Il devient donc légitime de se demander si ces COP servent réellement à quelque chose ou si, comme l’a reproché la militante écologiste Greta Thunberg suite à la COP 26 ,les dirigeants ne font que du “bla bla” au lieu d'agir, alors même que la situation devient de plus en plus critique .

 

 Les enjeux globaux de cette COP étaient censés être “l’atténuation” des facteurs déclencheurs de l’augmentation de la température moyenne. De nouveaux objectifs ont été de nouveau fixés, notamment par les 88 parties représentant  78% des émissions mondiales de gaz à effet de serre ,et qui font un engagement de neutralité carbone, mais encore une fois, aucune mesure concrète n’a été fixée pour atteindre cet objectif. Le deuxième enjeux est “l’adaptation”, qui consiste en la capacité d’adaptation des pays  face aux conséquences de la crise climatique.

 

 Les  accords "décisifs” sur lesquels a abouti cette  COP visant à fournir un financement pour les pertes et préjudices aux "pays vulnérables durement touchés par les catastrophes climatiques” sont bien évidemment les bienvenus pour rendre justice à ceux qui font les frais de l’insouciance et de l’inaction des grands pollueurs de la planète ( l’Amérique du Nord, l’Europe, et la Chine) ,mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit aussi, et surtout, de lutter contre cette catastrophe écologique et climatique, et pour l’instant ,aucune mesure dans ce sens n’a été prise ,ou du moins, aucune mesure conséquente. Réparer les dégâts est une chose, es prévenir et en est une autre .

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M.CHELLIGUI